De l’expérimentation à une VRTC durablement ancrée dans les transports nantais

Une VRTC provisoire a ainsi été mise en place fin 2021, en concertation avec Nantes Métropole, VINCI Autoroutes et la SEMITAN (société d’économie mixte des transports nantais) pour faciliter les transports pendant la période de travaux de la Porte de Gesvres. Cet aménagement se situe au nord-est de l’agglomération nantaise sur l’autoroute A11 dans le sens Angers>Nantes. Réalisée à titre expérimental, la VRTC a permis de faire circuler les bus sur la bande d’arrêt d’urgence sur 1 100 mètres entre le viaduc de l’Erdre et la sortie de La Chapelle-sur-Erdre (n°25) dans le sens Angers – Rennes. Aujourd’hui, environ 1 500 personnes par jour empruntent ce moyen de transport, notamment en période scolaire où le trafic est le plus dense. La VRTC a ainsi prouvé son utilité puisqu’elle est toujours opérationnelle malgré la mise en service de l’aménagement de la Porte de Gesvres. L’Etat ayant confié à VINCI Autoroutes la conception et la réalisation en configuration définitive de la VRTC sur cette portion.

Des avantages visibles au quotidien

Cet aménagement comporte de nombreux avantages pour les transports périurbains, notamment pour les trajets domicile-travail :

• Il optimise les temps de parcours des bus et cars qui l’empruntent ;
• Il améliore la régularité des trajets des transports en commun ;
• Il facilite l’usage des transports collectifs, notamment pour les habitants de Carquefou ;
• Il offre une alternative à l’usage de la voiture particulière dans cette zone ;
• Il renforce la sécurité.

Le sens Rennes > Angers également équipé ?

Puisque l’expérimentation de la VRTC a rencontré un franc succès, l’intérêt d’une seconde voie réservée aux bus a été identifié de l’autre côté de l’autoroute, dans le sens Rennes >Angers. Elle prendrait place sur 500 mètres entre le viaduc de l’Erdre et la sortie Nantes Est (n°24). A ce jour, les études techniques sont lancées pour renforcer l’offre de transports collectifs dans le secteur.

Ces voies réservées aux transports collectifs sont le fruit d’une collaboration efficiente entre les parties prenantes concernées et la prise en compte des besoins usagers. Un exemple notable d’infrastructure qui évolue en s’adaptant aux nouveaux enjeux de mobilités et de transition écologique sur le réseau autoroutier.